mercredi 21 octobre 2009

Et si la présidentielle égyptienne pouvait nous surprendre...

J'ai déjà évoqué à plusieurs reprises le débat sur l'après-Mubarak et le duel qui semble se profiler entre Gamal Moubarak, fils de l'actuel Président, et Omar Suleiman, le très médiatique chef des services de renseignements.

Mais, depuis quelques temps, deux autres noms circulent. De vrais poids lourds sur la scène internationale, puisque l'on évoque les candidatures de Mohamed ElBaradei, qui quittera la présidence de l'AIEA le 30 novembre prochain après 12 ans à sa tête et un prix Nobel de la paix en 2005, et de Amr Moussa qui est Secrétaire général de la Ligue Arabe depuis 2001. Aucun des deux n'a fait de déclaration publique, et surtout on reste dans le domaine de la spéculation. Amr Moussa n'a juste pas nié qu'il pourrait se présenter. La candidature de ElBaradei est poussée par le parti al Wafd, mais il ne s'est pas encore prononcé.

Ces deux personnalités sont populaires en Egypte, notamment Moussa. Il a toujours été perçu comme un rival par Mubarak, qui a largement soutenu la candidature à la Ligue Arabe de son minitre des Affaires étrangères de l'époque. Cela étant, il y a plusieurs facteurs à prendre compte pour qu'un candidat soit officiellement accepté dans la course. Voici ce que dit la constitution avec le dernier amendement de 2007 à ce sujet :

The constitution was further amended in March 2007 and now specifies that the nomination of a presidential candidate must have the support of at least 65 members of the Majlis al-Shaab (People's Assembly, or lower house), at least 25 members of the Consultative Council and at least ten members of municipal councils from at least 14 governorates. The candidate must also belong to a legal political party that has been in existence for a minimum of five years and that holds at least 3% of the seats in parliament (the Consultative Council or the People's Assembly). Following a May 2007 amendment to the constitution, to achieve legal status a political party must have contested an election and have won at least one seat in either the People's Assembly or the Consultative Council. The amended constitution also prohibits political parties based on religion, gender or ethnicity. By specifying that political parties must be secular, the amended constitution in effect precludes members of the Muslim Brotherhood from running for president.

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