vendredi 3 juillet 2009

La France veut renforcer ses liens commerciaux avec l'Irak

La France ne perd vraiment pas de temps et continue sur sa lancée. François Fillon était en visite éclair à Bagdad accompagné par une délégation de chefs d'entreprise menée par Laurence Parisot. J'ai déjà discuté à plusieurs reprises du réengagement français en Irak et des travers à éviter. Cette visite est un peu un follow-up de la commission mixte qui s'était tenu en mars dernier à Paris.

Dans une déclaration commune, Fillon et Nouri al-Maliki se sont engagés à renforcer les relations économiques, commerciales, culturelles et diplomatiques, même si ce dernier aspect semble avoir été le moins important de tous, mais ce n'est pas non plus le rôle du Premier ministre. "La France réaffirme sa détermination à renforcer sa présence en Irak, tant par l’échange de délégations officielles que par ses entreprises, dans l’intérêt mutuel des deux pays", lit-on. Est-ce une coïncidence que Véolia (présent avec Fillon et Christine Lagarde) semble avoir remporté un important contrat en Irak ? La France se mettrait-elle à la diplomatie économie agressive maintenant ?

L'objectif est de retrouver les 5-6 milliards de dollars d'échange annuels entre les deux pays. La France n'a atteint qu'un maigre 200 millions l'an dernier, d'après le Monde. Visiblement, ce n'est plus comme avant. L'Irak n'est plus celui de Saddam Hussein ; tous les cadres du pouvoir sont absents et ceux qui sont en place n'ont jamais été présents pendant les années 1980.

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