jeudi 19 février 2009

Les Européens engagés dans la ruée vers l'Irak (mis à jour)

Il y a quelques jours, je parlais de la visite "surprise" de Nicolas Sarkozy en Irak. Le camp des opposants à la guerre en quête de contrats à Bagdad s'allongent, puisque les Allemands sont dans la même dynamique. Le ministre des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier s'est rendu dans la capitale irakienne pour une visite elle aussi "surprise". Tout comme Sarkozy, Steinmeier a évoqué l'envie de l'Allemagne de prendre plus de place dans la reconstruction de l'Irak, aussi bien politiquement qu'économiquement. Pas de surprise donc que les deux parties aient signé des accords d'entente dans plusieurs domaines, "principalement l'énergie et l'électricité", précise un communiqué de presse du Président irakien Jalal Talabani.

Comme je le disais dans le précédent post, la France et l'Allemagne étaient présents en Irak sur les ventes d'armes et les contrats en tous genres. Je vais me plonger dans quelques recherches sur le sujet pour sortir quelques chiffres.

En tout cas, Nouri al-Maliki est bien conscient de la situation. Si certains pouvaient encore être sceptiques sur l'amélioration de la situation en Irak, Maliki a l'argument imparable qu'il a confié dans un entretien au journal allemand Bild. "Nous pouvons atteindre la stabilité et insuffler du changement. Autrement, les entreprises étrangères ne viendraient pas ici pour nous aider dans la reconstruction, n'est-ce pas ? C'est la meilleure preuve que la situation s'est améliorée."

Son constat se voit forcément consolider quand on voit une photo d'Anne-Marie Idrac, secrétaire d'Etat chargé au commerce extérieur, en conversation avec lui aujourd'hui même.

***UPDATE***

Décidément, il ne fait pas bon perdre son temps. Mardi, en même temps que la visite "surprise" de Steinmeier en Irak, Daimler a ouvert son premier bureau dans le pays. L'objectif serait de trouver des marchés pour les poids lourds et les bus.

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