vendredi 27 mars 2009

Les uns semblent s'unir, les autres pas (pas bis repetita)

J'ai utilisé exactement le même titre le mois dernier. A ce moment, ceux qui semblaient s'unir étaient les Palestiniens. Les pourparlers au Caire avançaient bien et Hamas, Fatah et autres petites fédérations devaient arriver à un accord d'ici la fin du mois de mars. Ceux qui semblaient se diviser étaient les Israéliens. Les Travaillistes et Kadima refusaient catégoriquement toute entrée dans une coalition dirigée par Benjamin Netanyahu.

Aujourd'hui, c'est le contraire. L'accord entre les Palestiniens est repoussé à après le sommet de Doha. Cette rencontre entre les pays arabes doit servir à réparer les divisions et à prendre à bras le corps les défis régionaux, explique le président qatari Shaikh Khalifa bin Zayed Al Nahyan. Cela retarde donc les négociations palestiniennes qui n'avaient nullement besoin de ce contretemps. Et pourtant, il y a quelques jours encore, le porte-parole du Hamas Fawzi Barhoum déclarait que les "réunions et discussions vont se terminer cette semaine et cristalliseront les positions finales en vue des questions les plus problématiques sur lesquelles nous n'avions pas trouvé d'accord pendant la première session de négociations". Le même qui aujourd'hui déclare que la porte de négociations ne va pas rester éternellement ouverte. Marc Lynch est inquiet. De plus en plus de membres du Hamas perdent patience et ne croient pas dans la médiation égyptienne. Ce à quoi se rajoute la position du Fatah qui continue de demander au Quarter de faire pression sur le Hamas, le refus catégorique de Washington (mais on peut rajouter l'Occident en général, à quelques exceptions près) de voir un gouvernement palestinien dont le groupe islamique fait partie, et enfin l'avènement d'un gouvernement israélien peu enclin à engager le dialogue avec le Hamas.

De l'autre côté, les Israéliens ont trouvé un accord. La plus grande crainte de Netanyahu de former une coalition uniquement composée de partis de droite, d'extrême droite et de partis religieux ne se réalisera pas, puisqu'Ehud Barak rejoint le gouvernement d'union nationale. Cela ne signifie cependant pas que les choses s'annoncent facile au sein de cette coalition. Loin de là...

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