Fin novembre, il a publié un article dans Yedioth Ahronot sur l'exécution d'Ali Ashatari, un Iranien soupçonné d'avoir espionné pour le compte des Israéliens.
Dans les cinq dernières années, le Mossad s'est presque exclusivement concentré sur un seul objectif. Cet objectif s'appelle l'Iran. Le reste est devenu marginal aux yeux du directeur du Mossad Meir Dagan. Si Ashtari travaillait en effet pour le Mossad, c'est la preuve que cet immense effort porte ses fruits.
La pléthore d'informations publiée par les Iraniens montre qu'apparemment [cette exécution] n'était pas une tentative de se débarrasser de quelqu'un en l'accusant à tort d'espionnage. Les informations sont concomitantes avec d'autres opérations menées par les services de renseignements occidentaux qui utilisent des méthodes similaires, telles que l'utilisation de chevaux de Troie et des falsifications avec de l'équipement électronique avancé avant qu'il ne soit utilisé par l'ennemi.
Il semblerait également qu'Ashtari ait essayé de recruter des Iraniens travaillant au sein du programme nucléaire iranien. Rien n'est indiqué à savoir si les tentatives ont été concluantes ou pas. Une chose est presque certaine, c'est que l'exécution d'Ali Ashtari n'est que la brève médiatisation d'une guerre des renseignements qui doit être sévère entre les deux pays.
Il est tout à fait probable que les Israéliens soient les mieux placés pour obtenir des informations sur l'Iran. Proximité géographique et surtout présence non-négligeable d'une communauté juive en Iran. Israël s'affirme en tout cas comme le pourvoyeur d'informations auprès de l'OTAN.