lundi 16 novembre 2009

La DCRI active sur le dossier iranien

Selon Intelligence Online, la DCRI serait particulièrement active sur le dossier iranien. En effet, on apprend que le renseignement intérieur aurait déconseillé l'extradition de Majid Kakavand aux Etats-Unis. Cet ingénieur iranien est accusé par les Etats-Unis de s'être fourni du matériel à usage dual. Outre le fait que le dossier semble mince, la France préfèrerait ne pas envenimer davantage la situation avec Téhéran. Il semblerait également que la DCRI soit entrée en contact avec la Syrie pendant l'été pour qu'elle intervienne en faveur de la libération de Clothilde Reiss. Il n'y a rien de très secret, car même Nicolas Sarkozy a appelé Bachar al-Assad pour qu'il plaide en faveur de la libération de la jeune universitaire. Dans les articles de presse que j'ai pu lire, ainsi que dans l'interview d'al-Assad sur France 2, il ne semble pas que ce dossier ait été soulevé et, à croire le Président syrien, Damas n'a pas de rôle à jouer, car il existe une relation directe entre Paris et Téhéran. Il n'est toutefois pas impossible que la France et la Syrie n'aient pas voulu rendre d'éventuelles discussions public, quelques jours avant la reprise du procès de Clotilde Reiss, dans un contexte difficile.

Toujours selon Intelligence Online, la DCRI suivrait de très près les mouvements de l'ambassadeur iranien en France, Seyed Medhi Miraboutalebi. Ce dernier aurait essayé de rentrer en contact avec Michel Rocard pour discuter d'une "mission" sur la libération de Clotilde Reiss, apprenait-on fin octobre. IO évoque une autre piste qui concerne la centrale de Tricastin. L'Iran essaierait de maintenir en activité l'usine d'enrichissement par diffusion gazeuse qui va évoluer vers un enrichissement par centrifugation. Téhéran est actionnaire à hauteur de 10% dans l'usine actuelle. L'ambassadeur iranien aurait également fait des pieds et des mains pour rentrer en contact avec le toujours mystérieux Claude Guéant, qui, selon IO, serait mieux apprêté que la cellule diplomatique du Président pour prendre en considération les intérêts de Total en Iran. Pour le moment, tous ces efforts sont restés lettre morte à cause du refus de Nicolas Sarkozy.

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