L'auteur explique que le facteur humain a été pris en considération par Tsahal et son analyse parait très pertinente :
Soumettre la volonté adverse plutôt que le terrain par l’intégration du facteur
humain de la bande de Gaza comme un tout dans l’opération :
- Exposition des civils non impliqués à l’épouvante de bombardements incessants
quoique discriminants (cf. l’usage du phosphore blanc) ;
- Refus israélien de laisser fuir les civils de la zone ;
- Faire subir à une population complice des terroristes l’ « expérience » effroyable
de la guerre et des bombardements pour l’effrayer et affaiblir sa détermination ;
- User la volonté de combattre des miliciens et des cadres par la mise en exergue
du fait qu’une partie de la direction du mouvement était à l’abri au Caire et à
Damas. (p.87)
On voit ici une autre interprétation que celle proposée par le rapport Goldstone et je pense qu'elle correspond à la position de l'IDF. Israël n'a pas voulu tuer des civils, mais elle a voulu les effrayer (l'usage des obus fumigènes M825 au phosphore blanc allait dans ce sens). Ce n'est pas moins condamnable, loin de là et j'insiste sur ce point, mais ce n'est pas la même chose que de cibler délibérément et tuer des civils.
1 commentaire:
Les centaines d'enfants palestiniens morts à Gaza, vous remercient.
C'est la volonté des israéliens d'avoir un état culturellement et religieusement "pur" qui les amène à ces différents carnages. Comme d'habitude la recherche de "pureté" en manière de groupe ethnique mène à l'ignominie.
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