lundi 20 juillet 2009

De belles paroles dont la mise en application relève de l'impossible

Isabel Kerchner dans le New York Times explore l'état d'esprit du gouvernement israélien quelques semaines après que Benjamin Netanyahu ait accepté officiellement la création d'un Etat palestinien. Son analyse n'est pas très optimiste. Au sein du Likud, cette initiative du Premier ministre a été reçue avec scepticisme. Plusieurs points font défaut pour qu'une politique d'engagement puisse éclore :
* Les conditions demandées par Netanyahu sont très difficiles à accepter pour les Palestiniens. Même, le père du Premier ministre le dit. Un des principaux points de contention est que les Palestiniens reconnaissent le caractère juif de l'Etat d'Israël.
* Dans l'entourage du dirigeant israélien, il se dit qu'il n'y a aucun Palestinien avec qui mettre en place un dialogue constructif. Le phénomène n'est pas nouveau. Yasser Arafat était devenu un pariah aux yeux des dirigeants israéliens.

Certes, les Israéliens ont adopté une approche de bas en haut en relâchant quelque peu le régime des check points en Cisjordanie, mais il est assez difficile d'imaginer que ce type de geste politique, aussi louable soit-il, puisse suffire à satisfaire les désirs de paix.

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