Cette révolution douce se distingue de trois précédentes vagues de changement - la renaissance islamique des années 1970, la montée de l'extrémisme dans les années 1980 et l'émergence de partis politiques dans les années 1990. La révolution d'aujourd'hui est plus islamique que jamais. Pourtant, elle est également clairement anti-djihadiste et ambivalente sur les partis politiques islamistes. Culturellement, elle est profondément conservatrice, mais son but est de s'adapter au XXIe siècle. Politiquement, elle rejete le sécularisme et l'occidentalisation mais a très envie de changements compatibles avec les tendances globales actuelles. Cette douce révolution tient plus à tâtonner pour trouver une identité et un chemin plutôt que d'exprimer la piété. Les nouveaux révolutionnaires font la synthèse des valeurs coraniques et des manières de vivre générées par l'Internet, la télévision par satellite et Facebook. Pour eux, l'islam, peut-on dire, est le chemin qui mène au changement plutôt que le but en soi. "C'est une révolution non-violente qui essaie de mélanger la modernité et la religion", affirme Ziada. (...) Les nouveaux activistes musulmans, ceux qui s'engagement dans différentes causes d'un pays à autre, ont émergé en réaction aux attentats du 11 septembre et à tout ce qui s'est passé depuis.
jeudi 2 avril 2009
Une "révolution silencieuse" des moeurs au Moyen Orient
Robin Wright a publié il y a peu une très intéressante enquête dans TIME sur ce qu'elle appelle "la révolution silencieuse". Elle estime que le Moyen Orient connait aujourd'hui une montée d'activistes qui s'émancipent du système traditionaliste des sociétés de la région. Voici le passage-clé de l'article :
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