Cette semaine, Yair Lapid, journaliste au Yedioth Ahronoth, consacre sa chronique à l'attitude honteuse des colons à l'égard des militaires, notamment depuis le retrait israélien de Gaza en 2005 :
Le mouvement des colons aujourd'hui est mené par des groupes sauvages de jeunes qui en ouvertement ras-le-bol d'Israël et de ses institutions. Et cette colère leur fait perdre la tête. Pas un jour ou presque ne se passe sans un incident à l'encontre des forces de sécurité. Un colon arrache le fusil des mains d'un soldat ; un groupe d'enfants hurle "nazis" aux réservistes qui les surveillent ; les jeeps du commandement central de l'armée sont bloquées ; les pneus d'une voiture de police sont crevés.
Le chroniqueur n'hésite pas à critiquer vertement ces comportements, considérant que ces attitudes vont à contre-courant de toutes les valeurs qui unissent les Israéliens. Pour lui, ces écarts de conduite persistants favorisent un détachement israélien à l'égard de la Cisjordanie. "Ces gens créent une situation par laquelle, le jour viendra où les accords seront signés sur la pelouse de Washington", écrit-il, "il sera plus facile d'abandonner ce territoire, qui n'est pas vraiment le notre ; ce territoire où non seulement les lois et le paysage sont différents, mais également les gens."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire