L'administration américaine s'était montré hostile à la visite du président iranien en Turquie, grand allié des Etats-Unis, car elle craignait que cela renforcerait la position de Téhéran sur la scène internationale. Selon l'article, la République islamique faisait un lobbying important pour que cette visite ait lieu, ce à quoi la Turquie ne pouvait continuellement résister. Après tout, les deux pays sont voisins et coopèrent sur de nombreux dossiers, notamment en matière de sécurité - ils partagent le problème kurde notamment. Mahmoud Ahmadinejad ne s'était jamais rendu en visite officielle en Turquie depuis son élection en 2005.
A en croire The Guardian, les Turcs auraient concédé aux Américains que la visite du président iranien ne donnerait lieu à aucune signature de contrat :
Les Turcs ont expliqué [aux Américains] qu'Ahmadinejad faisait pression depuis un moment pour une visite en Turquie et qu'ils ne pouvaient plus dire 'non'. Pour répondre aux réticences américaines, ils ont promis qu'ils ne signeraient aucun contrat significatif en matière d'énergie, à l'exception peut-être de quelque chose en matière d'électricité, et feraient pression sur Ahmadinejad pour qu'il accepte les offres (incentive package) du conseil de sécurité de l'ONU en échange de l'arrêt de l'enrichissement de l'uranium.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire