Petit aparté qui certes conserve un intérêt pour le Moyen Orient. Selon un récent sondage publié par The Center for US Global Engagement (pdf), les officiers engagés dans l'armée américaine estiment que l'usage de moyens non-militaires (diplomatie, éducation, programmes d'aide au développement, nourriture...) doit primer sur le recours à la force. Parmi les officiers, ce sentiment est partagé à 52%, 36% jugeant que la proportion actuelle est adéquate. Ils sont 80% à considérer les efforts non-militaires comme importants pour la sauvegarde de la sécurité nationale. La différence est minime avec les officiers de haut rang. 57% favorisent les efforts diplomatiques et 82% les considèrent importants.
Une donnée tout à fait intéressante dans ce sondage est que les officiers, quelque soit leur rang, ne pensent pas que la promotion de la démocratie doit être une priorité essentielle. Ils ne sont que 50% à le penser et cette position arrive en dernier dans les résultats, loin derrière un meilleur entraînement en contre-insurrection (87%), une augmentation des efforts de coopération et de diplomatie (83%) et une amélioration des capacités militaires de réponse rapide (81%), pour ne citer que les plus plébiscitées. Le président George Bush a pourtant privilégié la promotion de la démocratie dans son agenda en matière de politique étrangère.
mardi 22 juillet 2008
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