A la suite des élections du 7 mars dernier, nous sommes toujours dans une phase de tractations pour la formation d'un gouvernement. La principale raison est qu'aucun parti n'a obtenu une majorité suffisamment franche pour en constituer un. En outre, il y a eu un nombre incalculable de négociations pour créer des alliances, ce qui a donné lieu à un rapprochement entre la liste de l'actuel Premier ministre Nouri al-Maliki et les partisans de Moqtada al-Sadr. Cela s'est plus fait pour des raisons religieuses que politiques. Les Sadristes veulent s'assurer que le Premier ministre sera toujours un Chiite ; cela constituait un réel obstacle qu'il y ait autant de Sunnites dans la liste Iraqiyya d'Iyad Allawi. Toutefois, les Sadristes ne veulent pas d'un nouveau mandat de Maliki.
Cela ne s'annonce donc pas simple d'autant plus que les tractations ont été entravées par des différends légaux et constitutionnels. En effet, Iraqiyya a contesté la légitimité constitutionnelle du nouveau bloc d'alliance à constituer un gouvernement. La constitution indique que le plus gros bloc parlementaire sera chargé de former un gouvernement, mais elle est floue quant à savoir si l'on parle d'un bloc pré- ou post-électoral. De surcroit, Nouri al-Maliki a demandé un nouveau décompte des bulletins à Baghdad, dont les résultats n'ont été affectés que de 3000 votes reflétant les précédents résultats. Sans oublier les questions de débaassification, qui semblent toucher à leur fin.
Bref, dans ce contexte étrange et fragile, la
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