Je pensais que c'était très épisodique, mais non, Anthony Shadid écrit désormais pour le New York Times. C'est probablement un des observateurs les plus avertis sur le Moyen Orient et surtout un des rares journalistes qui sort des sentiers battus. Il a d'ailleurs remporté le Prix Pulitzer du meilleur correspondant étranger en 2004 pour ses articles sur l'Iraq.
C'est un énorme coup pour le Times. Jusqu'alors, Shadid était au Washington Post. L'intérêt de ce post reste que je vous recommande chaudement de vous abonner à un flux RSS de Google News que j'ai créé pour lire ses articles. A mes yeux, on ne fait pas mieux sur la société iraqienne. Preuve en est avec son excellent article hier sur les Sunnites et les élections où il explique qu'ils se sont déplacés non tant par unité iraqienne, mais pour s'assurer que leurs intérêts pourraient être représentés au sein les autorités nationales. Les Sunnites craignent en effet que les Kurdes et les Chiites n'aient pas d'empathie à l'égard de leurs préoccupations.
mardi 9 mars 2010
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