The other area which I think is worth noting is that the Middle East peace process has not moved forward. And I think it's fair to say that for all our efforts at early engagement, it is not where I want it to be.Why is that? My sense of it is that [U.S. special envoy to the Middle East George] Mitchell spent a number of months negotiating a settlement deal and saw some progress from the Israelis and kind of got blinded by that, because he didn't see that it wasn't sufficient progress for the Palestinians.
I'll be honest with you. A) This is just really hard. Even for a guy like George Mitchell, who helped bring about the peace in Northern Ireland. This is as intractable a problem as you get. B) Both sides — the Israelis and the Palestinians — have found that the political environment, the nature of their coalitions or the divisions within their societies, were such that it was very hard for them to start engaging in a meaningful conversation. And I think that we overestimated our ability to persuade them to do so when their politics ran contrary to that. From [Palestinian Authority President Mahmoud] Abbas' perspective, he's got Hamas looking over his shoulder and, I think, an environment generally within the Arab world that feels impatient with any process.
And on the Israeli front — although the Israelis, I think, after a lot of time showed a willingness to make some modifications in their policies, they still found it very hard to move with any bold gestures. And so what we're going to have to do — I think it is absolutely true that what we did this year didn't produce the kind of breakthrough that we wanted, and if we had anticipated some of these political problems on both sides earlier, we might not have raised expectations as high. Moving forward, though, we are going to continue to work with both parties to recognize what I think is ultimately their deep-seated interest in a two-state solution in which Israel is secure and the Palestinians have sovereignty and can start focusing on developing their economy and improving the lives of their children and grandchildren.
C'est intéressant de voir l'impuissance qu'il avoue sur l'influence que les Etats-Unis ont sur les politiques intérieures d'Israël et de l'Autorité palestinienne. On peut effectivement le contredire en disant que non, les Etats-Unis n'ont pas tout fait pour que ça marche, ils n'ont pas fait pression sur Israël en brandissant la menace de réduire l'aide financière et militaire ; ils ont décidé de ne pas dialoguer officiellement avec le Hamas et de soutenir un dirigeant faible, Abu Mazen.
C'est vrai! Mais, pourquoi les Etats-Unis iraient-ils aussi loin dans leurs démarches diplomatiques à l'égard d'Israël quant ils ne le font déjà pas pour l'Egypte, loin d'être un modèle de démocratie et de respect des droits de l'homme ? Cela serait présenté comme une sanction, type d'action que l'on applique contre des pays avec lesquelles les relations sont tendues, voire tempétueuses, voire inexistantes. Les Etats-Unis et Israël partagent un lien qui va au-delà de la politique d'intérêts, c'est une relation fondée sur la perception d'un destin et d'une histoire aux ressemblances troublantes. C'est souvent difficile à comprendre et à accepter, car ce type de relation ne doit pas exister dans un monde où chaque Etat fonde sa relation avant tout selon ses intérêts et s'il advient qu'un autre pays le trahit, la relation en pâtit. Il faut bien se rendre compte qu'Obama adopte une position que très peu de présidents américains ont osé en début de mandat. J'espère qu'il va continuer à consacrer de nombreux efforts sur ce dossier, car seul les Etats-Unis sont perçus dans la région comme un arbitre capable de régler la situation. On sait qu'un parti tiers est nécessaire dans l'histoire.
De même, pourquoi les Etats-Unis parleraient-ils avec le Hamas ? Ils classifient le groupe comme une organisation terroriste, ils n'ont absolument pas l'impression que le groupe - la branche armée tout particulièrement - soit enclin à négocier et ils ne voient pas en quoi ce serait à eux de faire le premier pas quand de toute évidence c'est une responsabilité qui incombe au gouvernement israélien et palestinien. Pourquoi soutenir Abbas ? Une solution radicale serait de ne plus le soutenir, mais à l'heure actuelle, personne, libre, n'est en mesure de le remplacer en ayant un soupçon de légitimité auprès des Palestiniens et de l'opinion internationale. A défaut de mieux, on évite le pire.
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