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Il établit quatre points d'analyse:
* ce serait un coup de pied dans le statu quo. Il est vrai qu'une certaine routine s'est installée, où les discussions s'enchaînent sans déboucher sur des avancées et sans que l'on sache si les mentalités changent - pas de signe avant-coureur en tout cas.
* cela pourrait être le renouvellement tant attendu pour le Fatah et l'Autorité palestinienne, car le groupe autour d'Abbas est à la tête depuis presque deux décennies maintenant (depuis les négociations pour les accords d'Oslo en 1993).
* cela pourrait être l'action politique qui permettrait la réunification entre Gaza et la Cisjordanie, car Abou Mazen est un frein réel à la réconciliation intra-palestinienne, estime Lynch. Je pense qu'il est trop optimiste à ce sujet. Il n'est pas impossible que le Hamas ne trouve pas en Abbas un leader capable de leur tenir tête, mais cela ne veut pas dire qu'un départ du président palestinien pourrait influencer positivement les relations entre le Fatah et le Hamas.
* le retrait de Mahmoud Abbas serait un cas rarissime dans la politique arabe, car Lynch n'a pas réussi à trouver le moindre dirigeant arabe en place qui a volontairement renoncé au pouvoir.
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