Georges Malbrunot du Figaro donne la parole à un businessman iranien qu'il décrit comme "généralement bien informé". Le post est intéressant, car il présente une vision moins pessimiste de la situation. Deux indices laissent entrevoir le fait que Mahmoud Ahmadinejad ne serait pas si fermé. En effet, la nomination d'Ali Akbar Salehi à la tête de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique est une surprise. Il a participé avec Javier Solana au protocole additionnel du TNP en 2003 pour contraindre l'Iran à accepter un contrôle renforcé de ses installations. Il a représenté l'Iran auprès de l'Organisation de la confédération islamique et est bien apprécié des pays arabes.
Il en va de même de Esfandiar Rahim Mashaie, en tant que premier vice-président. C'est lui qui a déclaré être "un ami des Israéliens et des Américains", ce qui avait déclenché le courroux des conservateurs.
Comme l'affirme cet observateur iranien, "Ces deux nominations montrent le désir d’Ahmadinejad de sortir de la crise en essayant d’ouvrir un peu le jeu politique. Il sait qu’il n’a pas le choix. Le pouvoir n’ignore pas que les prochaines sanctions internationales contre l’essence feront mal à l’Iran. Ce sera une pression pour négocier".
lundi 27 juillet 2009
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