Bachar al Assad a décidé qu'il fallait changer les choses. Les crimes d'honneur d'un père sur sa fille ne pouvaient plus durer. Jusqu'à présent, il n'y avait pas de peine minimale et la peine maximale était d'un an de prison!
Après une étude en commission, deux mesures avaient été proposées. La première était de réformer l'article 192 de la Constitution qui autorise le juge à révoquer ou à réduire la punition infligée par un crime motivé par l'honneur. La seconde était d'abroger la loi 548 qui exemptait les hommes d'être accusé de meurtre ou d'agression dans les cas d'"actes sexuels illégitimes" ou d'"état suspicieux" des filles de la famille. Seule la seconde a été validée par le président syrien.
De plus, parce qu'al Assad veut vraiment montrer qu'il envisage de changer les choses, il a fixé à deux ans la peine minimum pour ce type d'acte. C'est ce qu'on appelle une révolution!
Plus sérieusement, les crimes d'honneur sont encore trop pratiqués en Syrie mais ailleurs également et c'est intolérable qu'ils ne soient pas punis plus sévèrement! Fixer une peine minimum à deux ans, c'est ridicule, mais en plus, laisser aux juges le dernier mot devient risible.
mardi 21 juillet 2009
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