Dans son bref discours, Mitchell a répété peu ou prou ce qu'il avait dit à Jérusalem. Aucun conflit n'est sans solution, car tout conflit est créé par les hommes et peut être terminé par des hommes. Voici cependant le passage central de son intervention :
Il y a bien sûr de nombreuses raisons pour être sceptiques quant à la perspective de succès. Le conflit dure depuis tellement longtemps et a eu des effets tellement destructeurs que beaucoup ont été amenés à penser qu'il est inchangeable et inévitable. Mais, le Président et la Secrétaire d'Etat n'y croient pas. Ils croient, et je suis d'accord avec eux, que la poursuite de la paix est tellement importante qu'elle requiert un effort maximum de notre part, peu importe les difficultés, peu importe les revers. La clé est un engagement mutuel des parties et une active participation du gouvernement des Etats-Unis menée par le Président et la Secrétaire d'Etat, avec le soutien et la contribution de nombreux autres gouvernements et institutions qui veulent nous aider.Cela vient contraster avec la politique de George Bush qui estimait que ce n'était pas à Washington de trop s'investir dans ce dossier et que l'important était de modérer plutôt que d'activer. Il est difficile de savoir quelle technique privilégiée. D'un côté, on a des différents accords de paix et tentatives d'accords qui n'auraient probablement jamais vu le jour sans la participation américaine, comme les Accords de Camp David en 1978, ceux ratés de 2000 et le Wye River Memorandum de 1998. D'un autre côté, on a l'accord le plus significatif entre Palestiniens et Israéliens signés à Oslo en 1993 où les Etats-Unis n'ont eu aucun rôle si ce n'est de lui donner une crédibilité en étant formalisé à la Maison Blanche, mais les négociations s'étaient tenues en secret en Norvège.
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