Tout d'abord, nous devons assurer la sécurité de notre peuple, de notre nation et de nos alliés. Deuxièmement, nous devons promouvoir croissance économique et partage de la prospérité chez nous comme à l'étranger. Enfin, nous devons renforcer la position de leadership global de l'Amérique - en s'assurant que nous restons une force positive dans le monde, que ce soit en travaillant à préserver la santé de la planète ou en accroissant la dignité et les opportunités pour des peuples en marge dont les progrès et la prospérité nous seront bénéfiques.
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Aujourd'hui, en 2009, la leçon primordiale des vingt dernières années est que nous devons combattre les menaces et saisir les opportunités pour notre interdépendance. Et pour être efficace dans cette tache, nous devons construire un monde avec plus de partenaires et moins d'adversaires. L'Amérique ne peut résoudre seule les problèmes les plus urgents, et le monde ne peut les résoudre sans l'Amérique.
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Je crois que le leadership américain a été voulu, mais l'est toujours. Nous devons utiliser ce que l'on appelle le "smart power". (...) Avec le "smart power", la diplomacy sera à l'avant-garde de notre politique étrangère.
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Nous devons également utiliser les Nations Unies et d'autres institutions internationales dès que c'est approprié et possible. Aussi bien les Présidents démocrates que républicains ont compris depuis des décennies que ces institutions, quand elles fonctionnent bien, améliorent notre influence. Et quand elles ne fonctionnent pas bien - dans les cas du Darfour et de la farce sur l'élection du Soudan dans l'ancienne Commission des Droits de l'Homme de l'ONU par exemple - nous devons travailler avec des amis qui partagent les mêmes idées pour s'assurer que ces institutions reflètent les valeurs qui motivaient leur création."
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Trop souvent, nous voyons les maladies qui nous empestent plus que les possibilités qui nous font face. Nous voyons les menaces qui doivent être gérées ; les mauvais points qui doivent être corrigés ; les conflits qui doivent être calmés. Mais, pas les partenariats qui peuvent être promus ; les droits qui peuvent être renforcés ; les innovations qui peuvent être encouragées ; les peuples à qui l'on peut donner des pouvoirs. Après tout, c'est la réelle possibilité de progrès - de cette vie meilleure, libérée de la peur, de l'envie et de la discorde - qui offre notre plus message le plus captivant au reste du monde.
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J'aimerais prendre un moment pour souligner l'importance d'une approche du bas vers le haut (bottom-up approach) pour assurer que l'Amérique reste une force positive dans le monde. Le Président-élu et moi croyons forcement en cela.
Sur le Moyen Orient plus spécifiquement :
Nous devons activement poursuivre une stratégie au Moyen Orient qui adresse les besoins sécuritaires d'Israël et des aspirations légitimes politiquement et économiquement des Palestiniens ; qui défie efficacement l'Iran pour en finir avec son programme nucléaire d'armement et son soutien à la terreur (terror) et persuadé l'Iran et la Syrie d'abandonner leur comportement dangereux et de devenir des acteurs régionaux constructifs ; quie renforce nos relations avec l'Egypte, la Jordanie, l'Arabie Saoudite et d'autres pays arabes, ainsi qu'avec la Turquie, et avec nos partenaires dans le Golfe pour les impliquer dans l'établissement d'une paix durable dans la région.
Aussi inextricables les problèmes du Moyen Orient peuvent paraître - et beaucoup de Présidents, dont mon mari, ont passé des années à essayer de trouver une résolution - nous ne pouvons abandonner la paix. Le Président-élu et moi comprenons et comprenons profondément le désir d'Israël à se défendre dans les circonstances actuelles et de se libérer des tirs de roquettes du Hamas.Cependant, nous sommes conscients des coûts tragiques et humanitaires des conflits au Moyen Orient, et sommes endoloris par la souffrance des civils palestiniens et israéliens. Cela ne doit que renforcer notre détermination à trouver un accord de paix juste et durable qui apporte une vraie sécurité à Israël, des relations normalisées et positives avec ses voisins, et l'indépendance, le progrès économique et la sécurité aux Palestiniens dans leur propre Etat. Nous exercerons tous les efforts possibles pour soutenir le travail des Israéliens et des Palestiniens qui recherchent ce résultat. Il est critique non seulement aux parties concernées mais à nos intérêts profonds de saper les forces aliénantes et l'extrémisme violent à travers le monde.
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